G1 - Mers et océans : au cœur de la mondialisation

 

A l'aide du diaporama intitulé :

« Mers et océans : au cœur de la mondialisation - 1 »

 

Les mers couvrent 71 % de la surface de la Terre (diapos n°2 et 3) et occupent aujourd'hui une place centrale dans le processus de mondialisation.

 

Mondialisation : processus d’élargissement des relations humaines à l’ensemble de la planète. Elle se manifeste par l’intensification des flux de marchandises, de personnes, de capitaux et d'informations.

 

Littoralisation : processus de concentration des activités sur les littoraux.

 

Maritimisation : processus d'accroissement des échanges internationaux par voie maritime.

 

Problématique générale : quelle place les espaces maritimes occupent-ils dans la mondialisation ?

 

I) Pourquoi les espaces maritimes sont-ils au cœur du processus de mondialisation ?

 

A) Des espaces historiquement ouverts sur le monde

 

> Dans l'histoire humaine, les mers et océans ont contribué très tôt à l'émergence de grandes puissances maritimes avec les civilisations chinoise, égyptienne (Alexandrie), phénicienne (Tyr, Byblos, Sidon), grecque (Le Pirée), carthaginoise (Carthage), romaine (Ostie) ou encore byzantine (Constantinople).

 

> A partir du Moyen-Age, des grandes cités maritimes comme Venise et Gênes ont prospéré dans la Méditerranée grâce au commerce avec l'Orient.

 

> Enfin, au cours des Temps modernes, les ports de Lisbonne, de Sanlúcar de Barrameda, de Cadix, de Liverpool, de Londres, de Nantes, de Bordeaux et de Marseille sont devenus les bases arrière de la colonisation et de la traite négrière.

 

B) Des espaces riches en ressources

 

Insérer ici la fiche de cours intitulée : « Les ressources de la mer »

 

Quels types de ressources la mer fournit-elle à l'Humanité ?

 

1 - Des ressources halieutiques :

 

Ressources halieutiques : ressources aquatiques animales ou végétales issues de la pêche (mammifères marins, poissons (diapo n°4), crustacés, mollusques, algues.

 

> On distingue plusieurs sortes de pêche :

 

- La pêche artisanale (diapo n°5). Dans les pays en développement, elle se pratique près des côtes sur de simples pirogues, des barques ou des petits voiliers. Dans les pays développés, elle se fait avec des petits chalutiers pour des sorties qui durent entre 1 et 4 jours.

 

- La pêche hauturière. Elle se pratique en haute mer et concerne des sorties de de plus de 4 jours. Elle peut durer jusqu'à plusieurs mois quand elle est pratiquée sur des grands navires chalutiers (diapo n°6), des navires thoniers senneurs, des palangriers (diapo n°7) ou encore des baleiniers (diapo n°8). Certains de ces navires sont de véritables usines flottantes où les prises sont triées, évidées, préparées et congelées sur place. Les plus gros chalutiers mesurent près de 150 mètres de long et peuvent capturer jusqu'à 250 tonnes de poissons par jour.

 

Chalut : filet en forme d'entonnoir. Les plus grands atteignent 600 mètres de long (diapo n°9).

 

Senne tournante et coulissante : filet utilisé pour encercler les bancs de poissons. Certains dépassent le kilomètre de long.

 

Palangre : immense cordage (la ralingue) équipé sur toute sa longueur de fils de nylon (les avançons) terminés par un hameçon. Les plus longues palangres peuvent atteindre 100 kilomètres avec 35 000 hameçons.

 

- L'aquaculture. Elle représente près de 50 % de la production mondiale des produits de la mer. C'est un terme générique qui englobe entre autres la pisciculture (élevage des poissons dans des fermes piscicoles - diapo n°10), la mariculture (élevage de poissons en pleine mer - diapo n°11), la pénéiculture (élevages de crevettes - diapo n°12), la coraliculture (élevages de coraux dans un but commercial ou de réintroduction dans le milieu naturel - diapo n°13), l'algoculture (élevage d'algues - diapo n°14) et la conchyliculture qui regroupe elle-même plusieurs spécialités comme l'ostréiculture (huîtres - diapo n°15), la perliculture (huîtres perlières - diapo n°16), la mytiliculture (moules - diapo n°17), la vénériculture (palourdes), la cérastoculture (coques) ou encore la pectiniculture (coquilles Saint-Jacques). C'est une production qui met aujourd'hui en péril la pêche artisanale.

 

- Les biotechnologies bleues